lundi 2 mai 2016

Devant l’incrédulité de Thomas, Jésus fait preuve de patience

: il« n’abandonne pas Thomas, l’entêté, dans son
incrédulité; il lui donne le temps d’une semaine, il ne ferme pas la porte, il attend. Et Thomas reconnaît sa propre pauvreté, son peu de foi en affirmant : « Mon Seigneur et mon Dieu ». Par cette invocation simple mais pleine de foi, il répond à la patience de Jésus. Il se laisse envelopper par la miséricorde divine, il la voit en face, dans les plaies des mains et des pieds, dans le côté ouvert, et il retrouve la confiance : il est un homme nouveau, non plus incrédule, mais croyant.


Pierre, après avoir renié Jésus par trois fois, juste au moment où il aurait dû lui être plus proche; et quand il touche le fond, il rencontre le regard de Jésus qui, avec patience, sans paroles, lui dit : « Pierre, n’aie pas peur de ta faiblesse, aie confiance en moi » ; et Pierre comprend, sent le regard d’amour de Jésus et pleure. Qu’il est beau, ce regard de Jésus – que de tendresse ! Frères et sœurs, ne perdons jamais confiance en la miséricorde patiente de Dieu !


Pensons aux deux disciples d’Emmaüs : le visage triste, une marche vaine, sans espérance. Mais Jésus ne les abandonne pas : il parcourt le chemin avec eux, et pas seulement ! 

Avec patience, il explique les Écritures qui le concernaient et il reste avec eux pour partager le repas. C’est le style de Dieu : il n’est pas impatient comme nous, nous qui voulons souvent tout et tout de suite, même avec les personnes. Dieu est patient avec nous car il nous aime, et qui aime comprend, espère, fait confiance, n’abandonne pas, ne coupe pas les ponts, sait pardonner.
  Souvenons-nous de cela dans notre vie de chrétiens : Dieu nous attend toujours, même quand nous nous sommes éloignés ! Lui n’est jamais loin, et si nous revenons à lui, il est prêt à nous embrasser…

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